anxiété sociale

Anxiété sociale : 4 signes révélateurs à ne pas ignorer !

Qu’est-ce que l’anxiété sociale ?

Imaginez-vous trembler à l’idée de parler en public, de rencontrer de nouvelles personnes, ou même de simplement sortir de chez vous. C’est la réalité pour ceux qui vivent avec de l’anxiété sociale. 

À distinguer de la timidité et de l’introversion, qui sont des traits de personnalité distincts, l’anxiété sociale fait partie de la grande famille des troubles anxieux. 

 

Dans cet article, je vous présente les 4 signes essentiels de l’anxiété sociale à ne pas négliger :

4 signes révélateurs d’une anxiété sociale

Si je vous dis « anxiété sociale », vous pensez probablement à quelqu’un qui aurait peur de prendre la parole en public ou qui semblerait timide avec les autres. En réalité, c’est bien plus complexe que cela et se manifeste à quatre niveaux. 

1/Au niveau des pensées

anxiété sociale

 

  • « Ils vont tous me juger et me trouver ridicule. »
  • « Je vais sûrement dire quelque chose de stupide. »
  • « Les gens vont se moquer de moi si je rougis ou transpire. »
  • « Pourquoi suis-je toujours si mal à l’aise dans ces situations ? »
  • « Pour les autres ça à l’air si simple. Je suis tellement nul/nulle. »

Toutes ces pensées décrites précédemment reflètent les types de pensées négatives et auto-critiques susceptibles de traverser l’esprit d’une personne souffrant d’anxiété sociale avant, pendant ou après une interaction sociale.

 

En effet, avant même une soirée passée entre amis ou avec des inconnus, les personnes anxieuses peuvent ressentir une grande appréhension, redoutant d’être jugées, ridiculisées ou rejetées. C’est ce qu’on appelle l’appréhension anticipatoire. C’est le cas lorsque vous pensez : « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire ? », ou encore « J’ai peur d’être maladroit(e). »

 

De même, une fois la soirée terminée vous pouvez passez en revue et critiquez vos comportements, en surestimant le degré de critique des autres : « J’ai monopolisé la conversation à un moment donné. Ils vont forcément penser que je suis égocentrique. »

 

Ces pensées contribuent finalement à renforcer l’anxiété et à rendre les interactions sociales plus difficiles à gérer.

2/Au niveau des émotions

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Les personnes souffrant d’anxiété sociale peuvent ressentir une peur intense, particulièrement dans les situations sociales, surtout celles où elles sont le centre de l’attention ou doivent interagir avec d’autres personnes. Vous allez alors vous sentir :

    • Tendu(e)s, nerveux/nerveuse ou mal à l’aise
    • Honteux/honteuse
    • Déconnecté(e)s des autres (on parle d’isolement émotionnel)

Ces émotions peuvent varier en intensité selon la personne et la situation, mais elles contribuent toutes à rendre les interactions sociales stressantes et difficiles à gérer pour ceux qui vivent avec de l’anxiété sociale.

3/Au niveau physiologique

On entend souvent à tort : « C’est dans la tête que ça se passe ». Néanmoins, l’anxiété sociale se caractérise aussi par des symptômes physiques. Lors d’une interaction, une personne souffrant d’anxiété sociale peut ainsi ressentir :

 

  • Des tremblements
  • Des maux d’estomac
  • Une transpiration excessive
  • Des rougissements
  • Une sensation de bouche sèche
  • Des battements de cœur rapides
  • Une respiration rapide et superficielle

Ces sensations peuvent être intenses, gênantes et s’ajoutent à la peur que les personnes ressentent. Alors non, l’anxiété (sociale), ça ne se passe pas seulement dans la tête !

Reconnaître ces symptômes physiques est crucial pour comprendre comment aider ceux qui vivent avec.

4/Au niveau des comportements

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Je vous l’accorde, si nous avions le choix entre ressentir les signes inconfortables décrits précédemment ou ne pas les ressentir, on opterions certainement pour les éviter. C’est tout à fait naturel ! Nous aspirons au bien-être.

Depuis la nuit des temps, la première réaction à un événement qui nous fait peur est la fuite. Nous fuyons parce que nous avons peur et que nous souhaitons notre sentir en sécurité. La fuite est une réaction utile. Oui.

Mais pas tout le temps. Concernant l’anxiété sociale, la peur se déclenche sans qu’il y ait de réel danger dans notre environnement. La peur se déclenche lorsque vous imaginez des scénarios catastrophiques d’une situation donnée ou que vous anticipez, par exemple, le déroulement d’une réunion professionnelle.

Pour échapper à cela, les personnes qui souffrent d’anxiété sociale vont adopter des comportements d’évitement et de sécurité. C’est le cas lorsque vous finissez par :

 

  • Eviter d’aller à des fêtes, des réunions de groupe ou tout autre évènement social
  • Esquiver les conversations avec des personnes que vous ne connaissez pas bien
  • Limiter au maximum le contact visuel avec un(e) inconnu(e)
  • Répondre de manière vague pour limiter la conversation avec quelqu’un
  • Eviter de manger en public
  • Refuser de prendre la parole en public ou de présenter vos projets devant un groupe
  • Eviter de fréquenter des centres commerciaux, les restaurants ou les transports en commun

Ces stratégies d’évitement sont souvent utilisées pour réduire votre niveau d’anxiété. Cependant, à force de fuir, vous vous empêchez d’avancer. Sur le long terme, cela peut vous conduire à l’isolement. 

Anxiété sociale : quand consulter ?

En conclusion, l’anxiété sociale représente bien plus qu’un simple malaise passager. Les quatre signes évoqués – pensées, émotions, sensations physiques et comportements – sont autant de symptômes à ne pas négliger. 

Il est important de reconnaître que l’anxiété sociale peut toucher chacun à un moment donné. Cependant, pour certains, elle devient une entrave sérieuse à leur vie quotidienne, leurs relations personnelles ainsi que leurs opportunités professionnelles. C’est pourquoi il est crucial de ne pas rester seul(e) face à ce défi et de vous faire aider par un professionnel. 

 

Si vous ressentez le besoin d’être accompagné et écouté, n’hésitez pas à prendre contact en cliquant sur le bouton ci-dessous. 

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